Immunothérapie : la nouvelle arme contre le cancer ? La Fondation Bristol-Myers Squibb vient d’ouvrir ses portes en France et se montre déterminée à multiplier les projets de recherche en immuno-oncologie.
7,5 millions d’euros et le soutien du ministère français de la Santé. C’est ce dont est dotée la nouvelle Fondation Bristol-Myers Squibb dédiée à la recherche en immunothérapie qui a officiellement ouvert ses portes le 2 décembre dernier en France. Principal objectif annoncé par le PDG de BMS, Giovanni Caforio : “promouvoir la recherche publique nationale”. Et dans cette optique, les prochains projets d’immunothérapie soutenus devront répondre à divers domaines : la recherche fondamentale, la recherche translationnelle et clinique, la recherche en santé publique et enfin la recherche en pédiatrie.
Pour la ministre de la Santé, Marisol Tourraine, la décision du laboratoire pharmaceutique américain de s’implanter en France est de très bonne augure. Et de rappeler que l’action de la Fondation s’inscrit dans les efforts gouvernementaux de lutte contre les cancers.

L’immunothérapie peut-elle secourir les personnes âgées ?

L’immunothérapie cherche à renforcer le système immunitaire et à lutter ainsi contre les cellules cancéreuses.
Il s’agit, via ce traitement, d’administrer des substances destinées à stimuler les défenses de l’organisme et à vaincre ainsi certains cancers hématologiques et certaines maladies dégénératives ou maladies de système.
Chez les personnes âgées, davantage exposées aux cancers de la prostate chez les hommes, aux cancers du sein chez les femmes et aux cancers colorectaux, les enjeux sont différents. Leur système immunitaire, davantage affaibli que ceux des patients plus jeunes, oblige à adapter l’immunothérapie aux cellules les plus vulnérables pour mieux combattre les proliférations indésirées.
A noter : selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), près d’un tiers des nouveaux cas de cancers diagnostiqués chaque année le sont chez des séniors de plus de 70 ans. D’où l’importance de développer les parcours de soins destinés à ce segment de population et de développer les traitements à leur intention. Il est évident que le traitement choisi pour rétablir le bien-être du malade doit être adapté au regard de son état de santé général, indépendemment de son âge. Les profils différent parfois considérablement entre deux octogénaires ou entre un sénior de 65 ans et une personne de 20 ans son aîné. L’immunothérapie, comme les autres types de soins, prend en compte ces différences pour favoriser le rétablissement rapide du patient.

Note de l’article (6 votes)

Cet article vous a-t-il été utile ?

Notez cet article afin de nous permettre d’améliorer nos contenus.

Avatar auteur, Judith Blanc
Judith Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

Commentaires (0)

Réagissez, posez une question…

Les derniers articles

Articles les plus recherchés

Nos dossiers sur ce thème

La santé du Grand-âge

L'accroissement de la longévité s'accompagne de la multiplication de pathologies propres aux personnes âgées. Nous abordons dans ce dossier intitulé "la santé au grand âge"…

En savoir plus

Face à la maladie d'Alzheimer

Nous avons consacré un dossier spécifique à la maladie d’Alzheimer, pour appréhender à sa mesure ce véritable fléau, qui touche en France 800 000 personnes,…

En savoir plus

Face à la maladie de Parkinson

Affection dégénérative du cerveau la plus courante après Alzheimer, la maladie de Parkinson touche plus de 2 % de la population française de plus de…

En savoir plus