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    Comme c’est le cas pour d’autres pathologies neurodégénatives, les véritables causes de la maladie d’Alzheimer sont encore inconnues. La recherche a cependant réussi à mettre en avant plusieurs facteurs de risque favorisant la survenue de cette démence qui touche 1,2 million d’aînés en France.

    Les causes de la maladie d’Alzheimer : quels sont les facteurs intrinsèques ?

    On ignore encore aujourd’hui ce qui provoque la maladie d’Alzheimer. Il existe néanmoins de facteurs de risque favorisant l’apparition de la pathologie.

    • L’âge et le sexe :
      Il s’agit là du facteur de risque le plus important, une cause de la maladie d’Alzheimer que nul ne peut modifier ! En effet, plus on avance en âge, plus on risque de développer cette pathologie : elle se déclare en général autour de 60-70 ans.En France, on compte 40 % de malades parmi les personnes âgées de plus de 90 ans et 20 % dans la tranche d’âge 80-84 ans. Les femmes sont plus souvent touchées, peut-être en raison d’une espérance de vie plus longue que celle des hommes.
    • Le facteur génétique / les antécédents familiaux :
      Dans 5 à 10 % seulement des cas de cette forme de démence, la science a prouvé que la génétique joue un rôle. Si les antécédents familiaux ne sont pas une cause de la maladie d’Alzheimer, ils constituent un « facteur de risque » important du point de vue de la recherche. Avoir un proche atteint augmente le risque de développer soi-même la maladie et l’hérédité est encore à l’étude.
    • La santé mentale :
      Le stress, la dépression et l’isolement sont les causes de nombreux maux et peuvent favoriser la maladie d’Alzheimer. Du reste, des études américaines ont montré qu’un caractère optimiste, jovial, confiant et serein serait une bonne protection ! En effet, les relations sociales, ainsi que les activités physiques et intellectuelles, sont des facteurs protecteurs.
    • Les facteurs de risque cardiovasculaires :
      Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) augmentent non seulement le risque de démence vasculaire, mais également de maladie d’Alzheimer. De même, l’hypertension artérielle, le diabète de type II, un taux élevé de cholestérol, peuvent être un terrain favorable au développement de la pathologie, sans pour autant être considérés comme des causes de la maladie d’Alzheimer à proprement parler.
    • Les traumatismes crâniens :
      Les personnes qui ont été victimes d’un traumatisme crânien ou de blessures à la tête, accompagnées d’une perte de conscience, courent un risque accru de souffrir d’une maladie dégénérative du cerveau. En témoignent des études effectuées sur des boxeurs, afin de déterminer l’origine et les causes des maladies neurodégénératives.

    Les causes de la maladie d’Alzheimer : quels sont les facteurs environnementaux ?

    • Les habitudes alimentaires :
      Plusieurs études se sont penchées sur le rôle éventuel de l’alimentation comme cause de la maladie d’Alzheimer. Une alimentation riche en sucre et en graisses favoriserait le développement de la démence. En revanche, le soja, le lait et la consommation d’Omega 3 auraient un effet protecteur, alors qu’une carence en vitamines B 9 et B 12 est associée avec cette maladie. D’une manière générale, l’équilibre alimentaire est recommandé.
    • Le niveau de scolarité :
      Plus étonnant, ce facteur de risque a été mis en évidence dans plusieurs enquêtes statistiques : il semblerait que les personnes qui ont moins de 6 ans de scolarité courent un risque plus élevé de souffrir de la maladie d’Alzheimer. Si ce facteur ne constitue pas une cause de la maladie d’Alzheimer, un faible niveau socioculturel a été évoqué dans plusieurs études.
    • Le tabagisme et certains médicaments, comme les anxiolytiques et des somnifères ont été mis en cause. La survenue de la maladie d’Alzheimer serait majorée de 20 à 50 %.
    LIRE AUSSI:  Maladie d'Alzheimer : définition, cause et traitement !

    Outre ces différents facteurs de risques, les chercheurs continuent à chercher les causes de la perte progressive des neurones engendrée par la maladie d’Alzheimer. Ils examinent ainsi le cerveau et l’organisme humain : il pourrait en effet s’agir d’un virus à action lente, d’un déséquilibre chimique ou encore d’un déficit immunitaire.

    Mieux comprendre les causes de la maladies d’Alzheimer permettra d’améliorer le traitement et de lutter contre la perte de mémoire.

    Comment prévenir ou ralentir la maladie d’Alzheimer ?

    Des études suggèrent que pour prévenir, ou du moins ralentir la maladie d’Alzheimer, il est important de lutter contre les principaux facteurs de risque. Ainsi, une étude menée par Carol Brayne, professeur de Santé publique à l’Université de Cambridge (publiée en 2014) a passé au crible sept de ces facteurs :

    • diabète,
    • hypertension,
    • obésité,
    • inactivité physique,
    • dépression,
    • tabagisme,
    • faible niveau d’éducation.

    Sa conclusion : réduire chacun de ces facteurs de risque de 10 % permettrait de diminuer l’étendue de la maladie de 8,5 % d’ici 2050, et d’éviter ainsi 9 millions de malades. Depuis plusieurs années déjà, les chercheurs estiment que 50 % des cas recensés auraient pu être évités grâce à une amélioration de l’hygiène de vie et du bien-être personnel.

    D’autres études examinent les facteurs protecteurs susceptibles de retarder la maladie d’Alzheimer :

    • les huiles de poisson protégeraient le cerveau des aînés, notamment contre les troubles de la mémoire(Rhode Island Hospital, 2011) ;
    • le poisson en général pourrait améliorer la résistance du cerveau à la démence (Université de Pittsburgh, 2011) ;
    • un rapport du GCBH (2018) propose des recommandations alimentaires pour protéger le cerveau de la maladie (légumes verts, baies…). Ces conseils se fondent sur une large étude de la littérature scientifique ;
    • l’activité physique est également connue pour améliorer les fonctions cognitives et réduire la quantité de protéine Tau dans le cerveau…

    Questions fréquentes

    Quelles sont les causes de décès des malades d’Alzheimer ?

    La maladie d’Alzheimer réduit l’espérance de vie des personnes atteintes et est considérée comme l’une des principales causes de mortalité en France. Pourtant cette pathologie n’est généralement pas la cause directe du décès de la personne atteinte. Les patients meurent en fait de complications de la maladie, telles que des infections ou des thromboses (caillots de sang).

    À un stade avancé, la personne atteinte d’une maladie neurodégénérative va avoir des difficultés à avaler. Elle risque de faire une fausse route et d’inhaler des aliments, ce qui peut entraîner une pneumonie par aspiration. La pneumonie est ainsi indiquée comme cause de la mort dans les deux tiers des décès de patients atteints de démence.

    LIRE AUSSI:  Alzheimer chez les plus jeunes

    Lorsque la perte d’autonomie s’installe, la personne malade d’Alzheimer reste plus souvent alitée. Résultats : les risques de développer un caillot de sang (thrombose) sont largement accrus. En l’absence de prise en charge adaptée, une embolie pulmonaire mortelle peut survenir rapidement.

    L’absence de mouvements est également responsable d’une fonte musculaire et d’un plus grand risque de chute. Or, les chutes sont l’une des principales causes de décès chez les personnes âgées.

    La perte de poids, et d’autres complications de la maladie d’Alzheimer et de la dépendance peuvent aussi entraîner un affaiblissement du système immunitaire. Différentes infections peuvent alors s’installer. Les infections sont la première cause de décès chez les malades d’Alzheimer, avec une prévalence de 68 % (Mitra Khosravi, 2016).

    Liste des différentes complications susceptibles d’être la cause du décès d’un malade d’Alzheimer :

    • Infarctus du myocarde ou insuffisance cardiaque ;
    • Déshydratation et malnutrition,
    • Blessures et fractures causées par des chutes ;
    • Maladie thromboembolique veineuse ;
    • Ulcères de pression (escarres) ;
    • Accident vasculaire cérébral (AVC) ;
    • Insuffisance rénale ;
    • Infections pulmonaires comme la pneumonie par aspiration causée par la dysphagie et l’inhalation de particules alimentaires ;
    • Septicémie (si des infections telles que les infections des voies urinaires [IVU] et la pneumonie se propagent).

    L’aluminium cause-t-il la maladie d’Alzheimer ?

    Dans les années 1960 et 1970, l’aluminium a commencé à être suspecté comme un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. En effet en 1965, des chercheurs ont découvert que l’injection d’une dose extrêmement élevée d’aluminium entraînait le développement de dégénérescences neurofibrillaires liées à la protéine Tau dans le cerveau de lapins.

    Ces résultats ont conduit à penser que l’aluminium contenu dans les ustensiles de cuisine, boîtes et cannettes, produits alimentaires transformés et même dans l’eau pourrait causer la démence.

    Depuis, de nombreuses recherches ont été menées sur la relation entre l’aluminium et la maladie d’Alzheimer. À ce jour, aucune étude n’a pu confirmer l’implication de l’aluminium dans le développement de la démence.

    Certes, l’étude PAQUID de 1991 a révélé une association entre le déclin cognitif et la consommation d’eau contenant plus de 100 mg/l d’aluminium. Néanmoins, l’aluminium présente dans l’eau et la nourriture se trouve sous une forme difficilement absorbée par l’organisme. Par conséquent, la quantité absorbée est inférieure à 1 % de celle présente naturellement dans les aliments et les boissons. En outre, la majeure partie de l’aluminium absorbé par le corps est éliminée par les reins.

    L’aluminium est d’ailleurs présent dans un cerveau normal et sain. On ne sait pas comment il y pénètre à partir du sang. Mais, la quantité d’aluminium généralement mesurée dans le cerveau n’est pas toxique. Toutefois, un cerveau vieillissant est probablement moins capable de traiter ce métal.

    Bien qu’on ait découvert de l’aluminium dans les plaques amyloïdes, il n’y a aucune preuve tangible de la présence accrue d’aluminium dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Aucune relation convaincante entre l’importance de l’exposition à l’aluminium ou la quantité du métal présent dans le corps et entre le développement de la maladie d’Alzheimer n’a été établie.

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    Avatar auteur, Judith Blanc
    Judith Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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    1. Annie Vervoort

      J ai vécu la maladie avec mon mari maraicher un stress sérieux lié à son activité avait déjà influé son comportement
      A l annonce de sa maladie sa réaction était dépressive ce qui est normal il a ressenti un mal être une dépréciation de lui même
      J ai inventorié toutes ses qualités et ses capacités tout au long de sa vie
      J ai longtemps attribué cette maladie à l emploi de pesticides et autres produits phytosanitaires utilisés pour son travail
      Son état s est maintenu de manière spectaculaire grâce à l aricept son comportement ne s est modifié qu à travers des cauchemars effrayants qui l amenaient à se sauver
      Je lui parlais doucement je lui expliquait que la maison ne brûlait pas où qu on ne dormait pas dans une auge à cochons
      Il est mort tranquillement dans mes bras je le tenais contre moi dans son lit d handicapé et je peux vous dire après trois grands soupirs je lui est demandé d ouvrir ses yeux pour me dire au revoir et il l a fait

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