Malgré la vieillesse et les handicaps, les aînés vulnérables doivent pouvoir continuer à vivre dans la dignité et voir leurs droits respectés. C’est à partir de ce constat qu’a été rédigée la charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante.
Spécifique aux aînés vulnérables, la charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante a été élaborée en 1987, puis actualisée en 2007, par la Fondation nationale de gérontologie et le ministère des Affaires sociales. Elle vise à reconnaître la dignité de la personne âgée en perte d’autonomie et à préserver ses droits.
La charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de dépendance ou de handicap se veut un outil de réflexion collective pour les professionnels. Elle permet aux intervenants, aussi bien à domicile, dans un établissement de santé que dans une maison de retraite de réfléchir sur leurs pratiques de soins et d’aide aux aînés vulnérables.
La Fondation nationale de gérontologie (qui a fermé cessé ses activités en 2013) a voulu à travers ce document aider les professionnels à :
La charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante s’adresse en fait à l’ensemble de la société. Le but : impliquer chaque individu dans la préservation des droits des personnes âgées dépendantes et assurer le respect de leur dignité.
La charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante insiste sur le fait que toute personne, même lorsqu’elle est handicapée ou en perte d’autonomie, doit pouvoir choisir son mode de vie au quotidien.
La personne âgée dépendante a ainsi le droit :
Les professionnels ou les membres de sa famille doivent l’informer sur les risques que ses choix peuvent comporter, mais aussi respecter ses préférences.
Les droits des personnes âgées dépendantes concernent également :
La charte des droits et libertés de la personne âgée dépendante vise également à réaffirmer l’importance de maintenir l’autonomie de l’aîné dans tous les domaines.
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OU SE RENSEIGNER POUR AVOIR UNE DAME DE COMPAGNIE POUR PERSONNE EN CHAISE DE 82 ANS ET QUI EST EN PERTE D AUTONOMIE (pour sortir, cuisiner, et bien autres choses du quotidien.
Comment faire quand un membre de la famille veut mettre la personne âgée en ephad contre son gré et n en démord pas?
Bonjour,
Il est strictement interdit par la loi de placer une personne en pleine possession de ses capacités corporelles et physiques en maison de retraite. Dans le cas ou la personne n'a pas toutes ses facultés, il existes plusieurs régimes juridiques comme la tutelle, la curatelle, la sauvegarde de justice etc... Permettant à un tiers de participer à la prise de décision partiellement ou totalement selon les modalités fixées par le juge des contentieux de la protection. En revanche, si la personne âgée est en pleine possession de ses moyens, la question ne se pose pas.