Mesure phare du plan Alzheimer 2008-2012, la création de haltes-répit pour les malades d’Alzheimer se développe peu à peu dans l’Hexagone. Ces structures d’un genre nouveau, proposent aux personnes souffrant d’Alzheimer demeurant à domicile des activités stimulantes, dans un cadre chaleureux. Ce relais offre aux aidants familiaux la possibilité de s’absenter  l’espace de quelques heures par semaine, en sachant que leur proche est en sécurité. Aurélie Sanchez et Perrine Blandy - Source de l'image : http://www.ladepeche.fr/A Blagnac une prise en charge psychologique complète pour les malades d’Alzheimer La halte-répit Alzheimer de Blagnac près de Toulouse compte dans ses effectifs deux psychologues très dévouées aux malades: Aurélie Sanchez et Perrine Blandy. Deux après-midi par semaine, les mardis et jeudis, des séances de stimulation des fonctions cognitives seront mises en place. Ces ateliers thérapeutiques seront adaptés aux capacités des personnes accueillies après à une évaluation de leurs besoins. L’ambitieux programme, destiné à maintenir le lien social et préserver les aptitudes intellectuelles des patients, se veut complémentaire des traitements médicamenteux. Les deux psychologues seront assistées dans leur mission par des intervenants bénévoles, qui seront au préalable formés par un organisme extérieur. Cette initiative, unique à Blagnac, pourra grandement faciliter le maintien à domicile des malades d’Alzheimer, depuis les stades précoces de la maladie. La halte-répit Alzheimer de la Croix-Rouge à Châlons-en-Champagne En activité depuis plus de cinq ans, la halte-répit Alzheimer de Châlons-en-Champagne semble avoir inspiré le Plan Alzheimer. Deux équipes de bénévoles sont présentes pour accueillir les malades les mardis et vendredis de 11 à 17 heures, ce qui permet aux participants de passer une journée complète à la halte et de profiter d’activités adaptées. Cette plage horaire offre par ailleurs aux patients la possibilité de prendre le repas de midi en commun et de partager ainsi un moment convivial autour de la table. Là encore, les responsables de la structure ont mis l’accent sur la formation des intervenants, qui sont initiés aux méthodes douces d’accompagnement des malades d’Alzheimer. Malgré ses nombreux avantages, la halte-répit n’attire qu’un nombre limité de patients. Sabrina Lauvaux, la directrice, regrette le manque d’information auprès familles, qui ne connaissent pas toujours cette option et culpabilisent parfois de confier leur proche, même pour une après-midi.

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Judith Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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