La prise en charge de la maladie de Parkinson comprend non seulement des traitements spécifiques, mais aussi une aide à domicile et un aménagement du logement du patient. Au-delà des remboursements de la Sécurité sociale, le malade peut bénéficier de diverses aides financières.
Classée Affection Longue Durée (ALD), la maladie de Parkinson est prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale. L’exemption du ticket modérateur (reste à charge pour l’assuré) concerne l’ensemble du parcours de soins et des traitements liés à la prise en charge médicale de la maladie de Parkinson :
N’entrent pas dans le cadre de la prise en charge à 100 % de la maladie de Parkinson :
La demande de prise en charge de la maladie de Parkinson à 100 % au titre de l’ALD est adressée par le médecin traitant à la caisse d’assurance maladie.
La prise en charge des actes paramédicaux liés à la maladie de Parkinson (kinésithérapie, orthophonie) nécessite au préalable l’obtention de l’accord du médecin-conseil de la caisse d’assurance maladie. En revanche, la consultation d’un ergothérapeute n’est pas prise en charge.
La consultation d’un psychologue ne s’inscrit pas non plus dans le cadre du remboursement à 100 % au titre de l’ALD. En revanche, les consultations de psychiatres proposant des psychothérapies ouvrent droit à un remboursement.
La prise en charge de la maladie de Parkinson passe par la reconnaissance du statut de handicapé du malade, auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Le patient peut bénéficier de plusieurs aides financières qui participent à la prise en charge de la maladie de Parkinson sur plusieurs plans.
La prise en charge en cas de faibles revenus
En fonction de son âge, le malade de Parkinson peut recevoir l’une des deux aides suivantes, qui assurent un niveau minimum de ressources :
La prise en charge de la maladie de Parkinson implique le plus souvent un recours à une aide à domicile et l’aménagement du logement. Plusieurs allocations existent :
La personne atteinte de la maladie de Parkinson peut bénéficier de différents avantages fiscaux.
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson peuvent généralement bénéficier de l’exonération des charges sociales sur l’emploi d’un salarié à domicile.
En effet, elles entrent souvent dans l’une des catégories de contribuables éligibles à cet avantage fiscal :
Les malades de Parkinson recourant à une aide à domicile ont droit à un crédit d’impôt de 50 % des dépenses engagées dans ce cadre. L’aide est plafonnée chaque année à :
Si la personne atteinte de la maladie de Parkinson est hébergée en maison de retraite où elle supporte des frais liés à la dépendance, elle bénéficie d’une réduction d’impôt.
La réduction porte sur les dépenses liées à l’hébergement et à la dépendance, déduction faite des aides financières reçues. Elle s’élève à 25 % des dépenses, qui sont plafonnées à 10 000 € par an et par personne.
Il est naturel de se demander si la maladie de Parkinson et la conduite automobile sont compatibles. Cependant, tout dépend du stade de la maladie et des symptômes que le patient présente.
Il n’existe pas de législation interdisant d’emblée la conduite aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson ou d’un syndrome parkinsonien.
L’arrêté du 28 mars 2022 définit une longue liste de troubles incompatibles avec la conduite et par là avec la détention du permis. La maladie de Parkinson est citée dans la liste des troubles neurologiques, avec la nécessité d’obtenir un « avis médical et bilan, si besoin, par une équipe pluriprofessionnelle comprenant au moins un médecin spécialisé et un ergothérapeute ».
Néanmoins, après vérification de l’association France Parkinson, il a été précisé que c’est seulement en cas de symptômes pouvant être incompatibles avec la conduite qu’une telle évaluation s’impose.
Par conséquent, le diagnostic de la maladie de Parkinson n’interdit pas d’office la conduite. C’est en cas d’évolution des symptômes que le patient peut demander une évaluation par le médecin agréé de la préfecture.
Le médecin traitant ou le neurologue peuvent aussi lui recommander de solliciter cet avis pour continuer de conduire. Ils ont également le devoir d’avertir le patient lorsque ses symptômes peuvent rendre sa conduite dangereuse. Dans ce cas, il sera important d’adapter la conduite (par exemple, ne plus conduire la nuit ou sur l’autoroute). À un stade avancé, il faudra probablement renoncer à prendre le volant.
La sarcopénie, une fonte musculaire excessive liée au vieillissement ou à d’autres problèmes de santé, est un trouble fréquent pouvant…
L’aide sociale à l’hébergement (ASH) est l’une des principales aides financières pour les personnes âgées ou handicapées aux faibles ressources.…
L’accueil de jour Alzheimer est une solution d’accompagnement des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre trouble…
La norme PMR énonce un ensemble de règles visant à permettre aux personnes à mobilité réduite d’accéder en toute sécurité…
Les personnes âgées et celles en perte de mobilité rencontrent souvent des difficultés pour se déplacer en toute sécurité. Les…
La garde de nuit à domicile permet aux personnes âgées, handicapées ou malades de continuer à vivre chez elles en…