Alors que la Journée de l’aidant a pris place comme chaque année le 6 octobre, Cap Retraite fait le point sur les difficultés inhérentes à la situation d’aidant. Et livre de précieux conseils… pour s’aider aussi !

S’informer… pour mieux comprendre son aîné malade

Un aidant Alzheimer[1] doit connaître les caractéristiques de la maladie et de son évolution pour mieux accompagner son proche. Le soutien qu’il lui apportera sera plus qualitatif du fait de sa compréhension du trouble. Et lui permettra de vivre plus facilement son rôle, physiquement et psychologiquement. L’aidant pourra trouver de

    l’information auprès de différents interlocuteurs :

  • son médecin traitant
  • les professionnels de santé spécialisés dans les démences
  • les structures de type CLIC[2] et CCAS[3]
  • les associations de soutien aux aidants
      L’aidant Alzheimer[1] sera ainsi plus disposé à :

    • encourager les aptitudes de son proche au quotidien
    • respecter ses limites
    • lui renvoyer une image digne de lui-même
    • accepter l’altération progressive des capacités du malade
    • admettre les quiproquos, les confusions et mésententes
    • faire preuve d’indulgence envers le malade, parfois difficile à gérer
    • ne pas se laisser submerger par ses perturbations comportementales
    • ne pas prendre personnellement les attaques verbales – voire physiques – de la personne âgée.

Déléguer… pour se concentrer sur l’essentiel

Soutenir un proche parent atteint de la maladie d’Alzheimer implique un énorme[4] investissement à différents niveaux. Mais l’aidant n’est pas en mesure de tout gérer par lui-même.

    Plusieurs solutions de répit et de soutien existent :

  • partager la prise en charge, même à domicile
  • se reposer sur les services de maintien à domicile[5] pour alléger les tâches du quotidien (ménage, courses, etc.)
  • déléguer la partie des soins à des professionnels pour privilégier la partie affective
  • être attentif aux signes de fatigue émis par son propre corps
  • trouver des structures d’accueil adaptées aux besoins de son proche pour être relayé de temps à autre
  • revendiquer ses droits d’aidant Alzheimer[1], au travail et dans son entourage.

Se préserver… pour aider sur le long terme

Un aidant familial doit se protéger s’il veut pouvoir accompagner son proche sur des périodes parfois très longues. Le lien très prenant qui se tisse avec le malade ne doit donc en aucun cas étouffer sa vie personnelle.

L’aidant doit donc répondre à différents besoins simples :

  • s’accorder des sorties en famille et avec des amis, sans le malade
  • préserver son réseau relationnel antérieur
  • se récompenser et se faire plaisir
  • s’offrir du temps pour lui-même, même au détriment de son proche
  • ne pas culpabiliser de conserver une vie privée
  • savoir dire “stop” avant le point de rupture.

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Judith Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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