Une équipe de scientifiques de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), en Suisse, a réussi à décrypter le fonctionnement de deux classes de molécules susceptibles d’être utilisées dans la lutte contre le développement de la maladie d’Alzheimer[1]. Des résultats jugés “prometteurs” pour un futur traitement de la pathologie.
Pour mieux comprendre : l'enzyme gamma-sécrétase découpe la protéine APP en morceaux et peut donner naissance à des molécules dites "peptides amyloïdes 42", susceptibles de provoquer l'Alzheimer[1].
Chez les malades, ces peptides s'agrègent sous forme de plaques toxiques qui détruisent les neurones. Or, selon les chercheurs, les molécules testées actuellement orientent les coupes de sorte que l'enzyme gamma-sécrétase produise des peptides plus courts et, dès lors, parfaitement inoffensifs.
Publiées dans «Nature Communication», les conclusions des chercheurs constituent un progrès considérable dans la recherche médicale.
Pour l’heure, aucune méthode ne protège définitivement de la maladie d’Alzheimer[1]. Tout espoir reste donc le bienvenu.
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[1] Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie qui affecte le cerveau, entraînant des pertes de mémoire et des difficultés à penser clairement, rendant progressivement les tâches quotidiennes plus difficiles.
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