shutterstock_51141535 Alors que la polémique sur les bienfaits de l’aspirine bat son plein, il est permis de s’interroger : le médicament est-il contre indiqué pour les personnes âgées ?
L’aspirine, ou acide acétylsalicylique, est la substance active de nombreux médicaments aux propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Il est aussi utilisé comme antiagrégant plaquettaire. C’est l’un des médicaments les plus consommés au monde, avec une consommation annuelle estimée à 40 000 tonnes. Les scientifiques reconnaissent généralement que l’aspirine prévient efficacement les maladies cardio-vasculaires chez les personnes ayant déjà été victimes de problèmes cardiaques ou AVC. Mais si l’antalgique est en ce moment au centre de l’attention générale, c’est suite à la publication d’une récente étude française qui établit un lien entre une forte consommation du médicament et une décroissance de la fertilité masculine. Aucune raison de s’inquiéter, toutefois, si l’on en consomme occasionnellement, en respectant les doses maximales prescrites.
L’aspirine, recommandée pour les personnes âgées ?
L’aspirine ingérée à dose élevée constitue un puissant anti-inflammatoire. Et soulage donc notamment les douleurs des rhumatismes. Attention toutefois à ne pas dépasser 3 grammes, soit 6 comprimés de 500 mg par jour. L’aspirine bloque la production de prostaglandines, hormones responsables de la transmission des messages de douleur au cerveau et se révèle d’une grande aide. Revers de la médaille : de nombreuses personnes âgées se plaignent d’effets secondaires tels que des troubles digestifs, des hémorragies gastriques et des types d’acouphènes. Il est par ailleurs recommandé de prendre l’aspirine après le repas afin de protéger la muqueuse gastrique. Enfin, subsiste le risque infime de provoquer une hémorragie cérébrale chez les personnes âgées qui consomment de l’aspirine de façon quotidienne et sont souvent sous anticoagulant. Il est donc toujours important de demander conseil à son médecin qui saura évaluer au mieux les risques pour la santé de son patient.

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Judith Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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