Une étude scientifique publiée le 21 février met en garde contre les effets négatifs des amphétamines sur le développement de la maladie de Parkinson. Ces substances, prescrites dans le cadre du traitement de diverses maladies, comme l’hyperactivité ou les troubles du sommeil augmenteraient de 60% le risque de développer la maladie neurodegenerative de Parkinson. Ces travaux seront présentés au printemps lors du 63ème congrès de l’American Academy of Neurology. 
Le risque de développer la maladie de Parkinson Ces résultats marquants doivent inciter les médecins à plus de vigilance lors de la prescription de médicaments a base d’amphétamines, utilisés dans le cadre du traitement du TDAH (Trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité), de la narcolepsie (somnolence excessive), ou même des lésions cérébrales. Le rapport risques/bénéfices doit être calculé pour juger de la pertinence d’un tel traitement, et envisager éventuellement d’autres alternatives thérapeutiques afin de limiter les risques de développer la maladie de Parkinson. Bien entendu, le message d’avertissement des scientifiques s’adressent également aux jeunes qui consommeraient les amphétamines dans un but non-thérapeutique, sans en connaître les dangers à long terme.
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