Oeuvrer pour les personnes âgées

De par le monde, la journée du 1er octobre attire l’attention sur les droits des seniors. Encore trop bafoués.
“Les droits des personnes âgées sont indissociables des principes énoncés par l’ONU.” Tel est le message que véhicule la Journée internationale des Personnes âgées. Ce 1er octobre, comme tous les ans, est l’occasion de faire le point sur le respect des droits des personnes âgées dans le monde, depuis la mise en place des principes en faveur des personnes âgées énoncés pour la première fois par les Nations Unies en 1991 : indépendance, participation, épanouissement personnel et dignité. L’an dernier, le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan soulignait l’importance de “repenser la manière dont les individus vivent, travaillent, planifient et apprennent tout au long de leur vie et de réinventer la manière dont les sociétés se gèrent elles-mêmes”.
“Concilier vieillissement et croissance”
“Nous devons envisager un nouveau mode d’action, qui concilie vieillissement de la population et croissance économique et sociale ; et protège les droits fondamentaux des personnes âgées”, poursuivait-il. “Il nous incombe à tous – individuellement et collectivement – la responsabilité d’intégrer les personnes âgées à la société, qu’il s’agisse de mettre en place des systèmes de transport et des collectivités accessibles, de veiller à ce que chacun dispose de soins de santé et de services sociaux adaptés à son âge ou d’assurer une protection sociale appropriée.” Cette année, ce message semble encore davantage d’actualité : les dernières statistiques affirment que le nombre de personnes âgées de 60 ans et plus devrait atteindre 1 milliard d’ici à 2020, et peut-être 2 milliards d’ici à 2050. Dans les pays développés, une personne âgée sur quatre vit seule. Mais surtout, l’Organisation mondiale de la Santé estime qu’entre 4 et 6 % des personnes âgées dans le monde ont souffert d’une forme d’abus.