En Californie, des chercheurs de l’Institut de Recherche sur la santé et le vieillissement de San Francisco, ont estimé que la prise en charge de la maladie d’Alzheimer coûtera deux fois plus cher qu’aujourd’hui dans les vingt prochaines années. Explications. Alzheimer coûte de plus en plus cher D’après les estimations données par des chercheurs de l’Institut de recherche sur la santé et le vieillissement de San Francisco, le coût total en relation avec la maladie d’Alzheimer sera multiplié par deux au cours des vingt prochaines années. Alors qu’aujourd’hui, les dépenses liées à la prise en charge de la maladie sont de 50 milliards de dollars dans le seul Etat de Californie, elles devraient atteindre environ 98 milliards en 2030. En effet, d’après cette même étude, près d’1 million de Californiens seront touchés par la maladie d’Alzheimer d’ici 2030… Le coût financier d’Alzheimer en France D’après une étude de l’OPEPS menée en 2005, le coût global de la maladie d’Alzheimer atteint les 10 milliards d’euros pour la France. On estime le coût moyen d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer à 26 000 euros pour les personnes en institution, et à 16 000 euros pour les personnes à domicile. Ce coût  est aujourd’hui pris en charge par les familles à 62%, par la Sécurité sociale pour 22% et les Conseils généraux pour 16%. Mais Alzheimer, c’est aussi un coût humain L’association France Alzheimer ne manque pas l’occasion de rappeler que la prise en charge de la maladie d’Alzheimer n’est pas seulement financière, mais qu’elle coûte beaucoup en facteurs humains. En effet, il existe un « coût humain pour les personnes malades », puisque près de 220 000 nouveaux cas de maladie d’Alzheimer sont déclarés chaque année en France. Mais aussi un « coût humain pour l’entourage » car les proches doivent sans cesse adapter leurs relations à mesure que la maladie progresse. Concrètement, aujourd’hui, ce sont près de 60% des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer qui résident à domicile en France : 70% des conjoints et 50% des enfants d’une personne malade à domicile déclarent consacrer plus de 6 heures par jour à son accompagnement.

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Judith Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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