Comme c’est le cas pour d’autres pathologies neurodégénatives, les véritables causes de la maladie d’Alzheimer sont encore inconnues. La recherche a cependant réussi à mettre en avant plusieurs facteurs de risque favorisant la survenue de cette démence qui touche 1,2 million d’aînés en France.
On ignore encore aujourd’hui ce qui provoque la maladie d’Alzheimer. Il existe néanmoins de facteurs de risque favorisant l’apparition de la pathologie.
Outre ces différents facteurs de risques, les chercheurs continuent à chercher les causes de la perte progressive des neurones engendrée par la maladie d’Alzheimer. Ils examinent ainsi le cerveau et l’organisme humain : il pourrait en effet s’agir d’un virus à action lente, d’un déséquilibre chimique ou encore d’un déficit immunitaire.
Mieux comprendre les causes de la maladies d’Alzheimer permettra d’améliorer le traitement et de lutter contre la perte de mémoire.
Des études suggèrent que pour prévenir, ou du moins ralentir la maladie d’Alzheimer, il est important de lutter contre les principaux facteurs de risque. Ainsi, une étude menée par Carol Brayne, professeur de Santé publique à l’Université de Cambridge (publiée en 2014) a passé au crible sept de ces facteurs :
Sa conclusion : réduire chacun de ces facteurs de risque de 10 % permettrait de diminuer l’étendue de la maladie de 8,5 % d’ici 2050, et d’éviter ainsi 9 millions de malades. Depuis plusieurs années déjà, les chercheurs estiment que 50 % des cas recensés auraient pu être évités grâce à une amélioration de l’hygiène de vie et du bien-être personnel.
D’autres études examinent les facteurs protecteurs susceptibles de retarder la maladie d’Alzheimer :
La maladie d’Alzheimer réduit l’espérance de vie des personnes atteintes et est considérée comme l’une des principales causes de mortalité en France. Pourtant cette pathologie n’est généralement pas la cause directe du décès de la personne atteinte. Les patients meurent en fait de complications de la maladie, telles que des infections ou des thromboses (caillots de sang).
À un stade avancé, la personne atteinte d’une maladie neurodégénérative va avoir des difficultés à avaler. Elle risque de faire une fausse route et d’inhaler des aliments, ce qui peut entraîner une pneumonie par aspiration. La pneumonie est ainsi indiquée comme cause de la mort dans les deux tiers des décès de patients atteints de démence.
Lorsque la perte d’autonomie s’installe, la personne malade d’Alzheimer reste plus souvent alitée. Résultats : les risques de développer un caillot de sang (thrombose) sont largement accrus. En l’absence de prise en charge adaptée, une embolie pulmonaire mortelle peut survenir rapidement.
L’absence de mouvements est également responsable d’une fonte musculaire et d’un plus grand risque de chute. Or, les chutes sont l’une des principales causes de décès chez les personnes âgées.
La perte de poids, et d’autres complications de la maladie d’Alzheimer et de la dépendance peuvent aussi entraîner un affaiblissement du système immunitaire. Différentes infections peuvent alors s’installer. Les infections sont la première cause de décès chez les malades d’Alzheimer, avec une prévalence de 68 % (Mitra Khosravi, 2016).
Liste des différentes complications susceptibles d’être la cause du décès d’un malade d’Alzheimer :
Dans les années 1960 et 1970, l’aluminium a commencé à être suspecté comme un facteur de risque de la maladie d’Alzheimer. En effet en 1965, des chercheurs ont découvert que l’injection d’une dose extrêmement élevée d’aluminium entraînait le développement de dégénérescences neurofibrillaires liées à la protéine Tau dans le cerveau de lapins.
Ces résultats ont conduit à penser que l’aluminium contenu dans les ustensiles de cuisine, boîtes et cannettes, produits alimentaires transformés et même dans l’eau pourrait causer la démence.
Depuis, de nombreuses recherches ont été menées sur la relation entre l’aluminium et la maladie d’Alzheimer. À ce jour, aucune étude n’a pu confirmer l’implication de l’aluminium dans le développement de la démence.
Certes, l’étude PAQUID de 1991 a révélé une association entre le déclin cognitif et la consommation d’eau contenant plus de 100 mg/l d’aluminium. Néanmoins, l’aluminium présente dans l’eau et la nourriture se trouve sous une forme difficilement absorbée par l’organisme. Par conséquent, la quantité absorbée est inférieure à 1 % de celle présente naturellement dans les aliments et les boissons. En outre, la majeure partie de l’aluminium absorbé par le corps est éliminée par les reins.
L’aluminium est d’ailleurs présent dans un cerveau normal et sain. On ne sait pas comment il y pénètre à partir du sang. Mais, la quantité d’aluminium généralement mesurée dans le cerveau n’est pas toxique. Toutefois, un cerveau vieillissant est probablement moins capable de traiter ce métal.
Bien qu’on ait découvert de l’aluminium dans les plaques amyloïdes, il n’y a aucune preuve tangible de la présence accrue d’aluminium dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Aucune relation convaincante entre l’importance de l’exposition à l’aluminium ou la quantité du métal présent dans le corps et entre le développement de la maladie d’Alzheimer n’a été établie.
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J ai vécu la maladie avec mon mari maraicher un stress sérieux lié à son activité avait déjà influé son comportement
A l annonce de sa maladie sa réaction était dépressive ce qui est normal il a ressenti un mal être une dépréciation de lui même
J ai inventorié toutes ses qualités et ses capacités tout au long de sa vie
J ai longtemps attribué cette maladie à l emploi de pesticides et autres produits phytosanitaires utilisés pour son travail
Son état s est maintenu de manière spectaculaire grâce à l aricept son comportement ne s est modifié qu à travers des cauchemars effrayants qui l amenaient à se sauver
Je lui parlais doucement je lui expliquait que la maison ne brûlait pas où qu on ne dormait pas dans une auge à cochons
Il est mort tranquillement dans mes bras je le tenais contre moi dans son lit d handicapé et je peux vous dire après trois grands soupirs je lui est demandé d ouvrir ses yeux pour me dire au revoir et il l a fait
mon epouse est decedee de cette maladie en avril elle avait 85 ans nous etions mariés depuis 65 ans,la solitude est insupportable.pour ma part j'ai 88 ans
Est-ce que la maladie d'Alzheimer donne des réactions de colère?
Bonjour,
Merci pour votre question.
Il arrive qu'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer fasse des crises d'agressivité. Ceci n'est pas systématique, chacun réagit à la maladie de façon différente. Toutefois, si cela arrive à l'un de vos proches, voici quelques informations qui vous aideront peut-être à gérer les crises:
https://www.capretraite.fr/blog/maladie-alzheimer/alzheimer-surmonter-crises-dagressivite/
Bonjour , merci aux auteurs devtoutes ce mises au points concernant la maladie d’Alzheimer .
Une seule chose m’ a surprise : j’ai souvent entendu évoquer la corrélation qu il semblerait y avoir entre le haut niveau des études ,le haut niveau intellectuel et l apparition de cette maladie Or vous , au contraire ,citez des travaux américains constatant l inverse .
Autour de moi ,je peux simplement constater que diplômes et ampleur de l intelligence ,ne constituent pas des barrières à la maladie !
Cordialement