La maladie de Parkinson, est récemment apparue à la une de l’actualité suite au procès gagné par Didier Jambart contre le laboratoire GSK, reconnu coupable de commercialiser un médicament aux effets secondaires extrêmement néfastes pour le patient. Dans ce contexte, la Fondation Neurodis souhaite mieux informer les malades de Parkinson des dangers de certains traitements, passés sous silence par l’industrie pharmaceutique jusqu’à l’éclatement de l’affaire, jugée à Nantes.
Parkinson : des traitements aux effets secondaires redoutables - Source de l'image: http://www.contre-info.com/Compulsions et dépendances entraînés par le traitement contre Parkinson Actuellement, le traitement le plus fréquemment proposé aux malades de Parkinson consiste en l’absorption de dopamine, une substance présente en quantité insuffisante dans le cerveau de ces patients. Or, si la dopamine peut permettre aux victimes de Parkinson de mener une vie normale pendant quelques années, il est tout de même nécessaire d’en connaître les éventuels effets secondaires. Le cas de Didier Jambart, porté devant la justice au mois de mars, a révélé au grand public des risques méconnus. Selon le docteur Pierre Polak, éminent neurologue, 15% des patients sous traitements dopaminergiques, souffriraient de graves troubles du comportement. Des troubles qui se manifestent par une dépendance au jeu, des ingestions compulsives de nourriture, ou encore une hyperactivité. Ces symptômes n’ont pas été décrits dans la notice du Requip, le produit longtemps consommé par Didier Jambart, alors qu’ils sont connus de la communauté scientifique. Aujourd’hui, ces risques sont explicitement mentionnés et le fabricant a été condamné.
Agir pour le bien-être des malades de Parkinson La Fondation Neurodis qui regroupe de nombreux médecins spécialistes, précise qu’il existe une autre alternative thérapeutique pour les patients ne répondant pas correctement au traitement à base de dopamine. Plutôt que de continuer à absorber le L-dopa et risquer un surdosage dangereux, il est possible d’explorer la piste de la neurostimulation cérébrale profonde, une technique développée à Grenoble par l’équipe du Pr Benabid. Par ailleurs, Neurodis soutient un groupe de chercheurs scientifique travaillant à la conception d’un traitement évitant l’apparition de troubles du comportement décrit ci-dessus. L’enjeu est de taille, soulager les nombreux malades de Parkinson en leur offrant une existence digne, sur le long terme.

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Judith Blanc,Rédactrice chez Cap Retraite

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