Qui dit maladie d’Alzheimer[1] dit perte de mémoire et confusion. Pourtant les effets de cette démence, qui touche près d’un million de personnes en France, se manifestent aussi sur le plan physique. D’ailleurs, certains symptômes physiques apparaissent parfois avant les signes mentaux annonciateurs de la maladie d’Alzheimer[1]. Découvrez les sept principaux signes physiques qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille et indiquer qu’il est temps de procéder à un bilan médical de votre proche auprès d’un neurologue ou d’une consultation mémoire[2].
Les difficultés du malade d’Alzheimer à réaliser des tâches familières
Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont de plus en plus de mal à effectuer des actions qu’elles avaient jusque-là l’habitude de faire sans effort particulier.
Si votre proche commence à avoir des difficultés à utiliser la télécommande de la télévision ou le four à micro-ondes, évoquez ces problèmes avec son médecin traitant, qui décidera si une investigation plus approfondie est nécessaire. Il peut s’agir d’un problème lié au vieillissement ou d’un signe plus sérieux de démence.
Des comportements répétitifs
Les seniors atteints de la maladie d’Alzheimer[1] peuvent oublier qu’ils viennent de faire quelque chose et reproduire le même geste plusieurs fois. Votre proche lave-t-il plusieurs fois la même chose ? Vérifie-t-il si la porte est fermée alors qu’il l’a déjà fait deux fois ?
Il nous arrive à tous de vérifier plus d’une fois si la porte ou le robinet de gaz est fermé, mais lorsque cela devient une habitude chez un proche qui présente aussi d’autres signes, le risque qu’il souffre de la maladie d’Alzheimer[1] ne doit pas être négligé.
Un déclin des capacités de motricité fine
Le déclin de la motricité fine peut être le symptôme de plusieurs troubles, notamment de la maladie de Parkinson, mais aussi de celle d’Alzheimer[1]. Les personnes atteintes de démence peuvent avoir des difficultés à faire des actions nécessitant une certaine habileté comme écrire nettement, boutonner une chemise, lacer des chaussures, etc.
Plusieurs causes peuvent entraîner ce déclin des capacités motrices chez les malades d’Alzheimer[1]. Notre cerveau utilise la mémoire musculaire lorsque nous effectuons automatiquement certaines tâches. Or, de la même façon que le sujet atteint de la maladie d’Alzheimer[1] perd la mémoire des gens et événements, sa mémoire musculaire peut également être touchée. Le déclin moteur peut aussi intervenir lorsque les zones du cerveau qui envoient des signaux aux muscles sont atteintes.
Des études montrent qu’un changement de l’allure de la marche (faire des pas plus courts, avec une sorte de déplacement latéral) est un signe annonciateur de la maladie d’Alzheimer[1].
L'errance et la tendance à se perdre
Environ 60 % des personnes atteintes de démence errent. Les malades d’Alzheimer[1] peuvent ainsi se perdre dans des endroits familiers ou avoir soudain envie de partir marcher ailleurs.
L’errance est déjà le signe d’un stade avancé de la maladie d’Alzheimer[1], mais d’autres événements similaires peuvent indiquer un début de maladie. Une personne âgée atteinte de la maladie d’Alzheimer[1] peut par exemple arriver en retard à un rendez-vous sans explication, commencer à se perdre au supermarché ou en conduisant dans sa propre ville.
Une tendance accrue à faire la sieste
L’atteinte du cerveau entraînant des pertes de mémoire peut aussi diminuer la motivation du malade d’Alzheimer[1] : le sujet risque ainsi de perdre intérêt à la vie et devenir de plus en plus passif. Une personne qui était jusque-là très active, engagée et saine d’esprit peut commencer à rester seule dans le noir à regarder la télévision à longueur de journée ou être tout le temps fatiguée. Un autre signe de léthargie lié à la maladie d’Alzheimer[1] consiste à faire plus souvent la sieste dans la journée.
L’insomnie des malades d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer[1] entraîne souvent des troubles du sommeil chez les personnes âgées. Ces problèmes varient d’un patient à l’autre, mais sont relativement fréquents. Le malade peut ainsi avoir du mal à s’endormir ou au contraire dormir plus qu’il en avait l’habitude jusqu’ici.
Le cycle nycthéméral (nuit/jour) peut aussi être perturbé chez la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer[1], provoquant une agitation vespérale. Le patient est désorienté, angoissé, voire agressif en fin de journée. Ce trouble touche environ les deux tiers des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée (Société Alzheimer[1] Canada).
Une apparence négligée
Avec les pertes de mémoire et l’éventuelle apathie, la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer[1] peut avoir tendance à négliger son hygiène et son apparence. Si un proche âgé qui était plutôt du genre soigné est maintenant négligé, il peut s’agir de l’un des symptômes de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence.
Chacun de ces signes peut être dû au processus normal du vieillissement, néanmoins lorsque vous en remarquez plusieurs cumulés, il peut être recommandé de consulter un médecin traitant, qui vous orientera éventuellement vers une consultation mémoire[2]. Une détection précoce de la maladie d’Alzheimer permet de mettre en place une prise en charge adaptée plus rapidement et éventuellement de ralentir la progression de la pathologie.
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[1] Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une maladie qui affecte le cerveau, entraînant des pertes de mémoire et des difficultés à penser clairement, rendant progressivement les tâches quotidiennes plus difficiles.
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La consultation mémoire est un rendez-vous avec un spécialiste pour vérifier et évaluer les problèmes de mémoire et de cognition chez la personne âgée.
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La lecture de cet article m’a permis de confirmer mon diagnostique, à savoir, que je suis bel et bien atteinte de cette terrible maladie, mais hélas!