L’accueil en UVP, unité de vie protégée, au sein d’un Ehpad permet un accompagnement personnalisé du résident. Les facultés restantes du senior atteint de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble apparenté y sont stimulées. En outre, les troubles du comportement liés à la démence y sont pris en charge de manière optimale. Découvrez comment bénéficier de ce service des maisons de retraite médicalisées assurant la qualité de vie des personnes désorientées.
Une UVP est une unité de vie protégée dédiée à l’accompagnement des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble apparenté au sein d’un Ehpad.
Certaines unités de soins de longue durée (USLD) disposent également d’une UVP, mais on les trouve davantage dans les maisons de retraite médicalisées.
L’unité Alzheimer accueille généralement entre 10 et 20 résidents, et jamais plus de 25. La taille humaine de ces structures permet une prise en charge personnalisée et une réponse spécifique aux besoins de chacun.
Différents noms ont été donnés aux UVP au fil du temps. Elles sont la continuité de l’ancien Cantou (centre d’activités naturelles tirées d’occupations utiles). Ces centres ont été créés dans les années 1970 pour accueillir des personnes désorientées. Ils étaient séparés de la maison de retraite. Aujourd’hui, l’UVP fait partie intégrante de l’établissement et de son quotidien. On parle aussi d’unité Alzheimer ou d’unité psycho-gériatrique (UPG).
Dans les unités de vie protégées, l’accompagnement des aînés est spécifique et personnalisé. Le but : répondre aux besoins de chacun et assurer son bien-être, en relevant les défis posés par la maladie d’Alzheimer.
L’accueil en UVP vise à atteindre plusieurs objectifs pour optimiser la prise en charge du senior atteint d’une pathologie neurodégénérative :
Le personnel intervenant en unité de vie protégée est spécialisé dans la prise en charge des résidents présentant une démence et des troubles cognitifs. Les professionnels suivants y travaillent en étroite collaboration et ont suivi des formations dédiées :
Ils travaillent tous sous la responsabilité du médecin coordonnateur de l’Ehpad.
L’unité de vie protégée se caractérise par une architecture adaptée aux spécificités de la maladie d’Alzheimer et des autres troubles cognitifs.
De nombreux seniors souffrant de démence ont tendance à « errer » sans se rendre compte qu’ils s’éloignent de leur lieu de vie. L’UVP Alzheimer est conçue de façon à permettre des déplacements sécurisés entre ses murs et éventuellement dans le parc de la résidence.
Des dispositifs de sécurité (digicodes, serrures aux portes et fenêtres) permettent d’éviter que l’aîné se perde ou sorte des locaux de l’Ehpad. Le but : éliminer tous les risques que cette « fugue » implique pour un sujet désorienté. Les locaux eux-mêmes sont souvent conçus pour former un parcours de déambulation sécurisé donnant accès aux chambres et à l’espace de vie collectif. Tout est mis en œuvre également pour prévenir les chutes.
En outre, le design est pensé de manière à favoriser l’orientation spatio-temporelle, avec des repères forts et multi-sensoriels de l’usage de chaque pièce ou des calendriers bien en vue.
La vie au sein de l’UVP est similaire à celle de la personne âgée à domicile ou dans le reste de l’Ehpad. Le but : assurer une continuité dans le parcours de vie du résident.
L’unité étant plus petite que le reste de l’établissement, elle permet plus de liberté et de souplesse quant aux habitudes de vie de chacun. Ainsi, de nombreuses unités Alzheimer n’imposent pas d’horaires stricts pour les repas.
Le personnel s’applique à respecter au maximum le rythme et les habitudes de vie de chaque aîné. Il s’efforce de tenir compte de son histoire de vie et de ses valeurs.
Les proches sont invités à participer à l’accompagnement de la personne accueillie, en échangeant un maximum sur ses goûts. Les horaires de visite peuvent aussi être adaptés pour répondre aux besoins spécifiques de chaque résident et de sa famille.
En outre, les aidants peuvent aussi profiter des conseils et du soutien du personnel de l’UVP et surtout du psychologue.
En UVP, le résident bénéficie d’un accompagnement individuel. Le but : préserver ses capacités fonctionnelles et adapter la prise en charge le plus précisément possible. Pour ce faire, des méthodes de soins comme l’Humanitude ou la méthode Montessori sont souvent mises en œuvre.
Les seniors sont encouragés à effectuer des activités de la vie quotidienne. Ainsi, de nombreuses UVP comportent un coin cuisine, où les aînés peuvent participer à la préparation de repas ou collations. Le personnel a à cœur de les solliciter pour dresser la table ou réaliser tout autre geste de routine.
De nombreuses animations et activités à visée thérapeutique sont organisées pour stimuler les personnes accueillies. Sous forme d’ateliers ou de sessions de thérapies diverses, elles sont dispensées par l’équipe d’animation de l’Ehpad ou par des ergothérapeutes, psychomotriciens ou autres thérapeutes.
Les possibilités sont nombreuses :
L’UVP, unité de vie protégée, est une petite unité d’hébergement au sein de l’Ehpad. Elle accueille les seniors atteints d’une maladie neurodégénérative, telle qu’Alzheimer, de jour comme de nuit. C’est un service de l’Ehpad permettant au résident de bénéficier d’une approche personnalisée.
L’UHR, unité d’hébergement renforcée, s’adresse plus spécifiquement à des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble apparenté, présentant de graves troubles du comportement. Ces troubles mettent le sujet en danger ou affectent sa qualité de vie. La prise en charge est donc renforcée. L’UHR peut accueillir des seniors venant d’une autre maison de retraite ou résidant à domicile.
Le PASA, pôle d’activités et de soins adaptés, est un espace de la maison de retraite accueillant des résidents souffrant de démence et présentant des troubles du comportement modérés. L’accueil se fait en journée seulement.
L’unité de vie protégée admet des personnes âgées atteintes d’une pathologie neurodégénérative. Il s’agit en général d’Alzheimer, mais il existe d’autres démences prises en charge dans ces structures.
La démence vasculaire, la démence à corps de Lewy ou encore la maladie de Parkinson sont quelques-unes des affections neurologiques dont souffrent les pensionnaires de ces unités.
L’accueil au sein de l’UVP peut intervenir à différents stades de la pathologie, des premiers signes de déclin cognitifs aux étapes plus avancées. L’aîné doit cependant ne pas être trop dépendant physiquement pour pouvoir être admis dans l’unité et profiter de ses services.
En fonction du type d’unité (classique, PASA ou UHR), la présence de troubles du comportement et leur intensité sont également un critère d’admission ou de refus.
Bon à savoir : l’accueil en UVP se fait à partir de 60 ans. Mais la maladie d’Alzheimer chez les plus jeunes existe et ces patients peuvent être admis par dérogation. Ils doivent demander l’autorisation auprès du conseil départemental.
Il y a généralement deux cas de figure :
Le tarif journalier en UVP est le même que dans le reste de l’Ehpad. Le prix à la charge de l’aîné ou de sa famille est calculé sur la base de la tarification suivante :
Bon à savoir : le tarif soin est pris en charge par l’assurance maladie.
Le coût peut donc fortement varier d’une résidence à l’autre, en fonction du standing, de l’emplacement géographique et de la date de création de la structure.
Comme pour tout accueil en Ehpad, l’hébergement en UVP ouvre droit à différentes aides financières accordées en fonction de la situation de la personne âgée.
Les aides financières sont les suivantes :
Vous pouvez vous renseigner auprès du CCAS de votre commune ou consulter les conseillers Cap Retraite pour savoir à quelles aides vous pouvez prétendre.
Les résidents en UVP supportent des frais liés à la dépendance. À ce titre, ils peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt au titre de leur facture d’accueil à la maison de retraite.
La réduction porte à la fois sur les frais liés à la dépendance et à l’hébergement. Elle s’élève à 25 % des dépenses effectivement supportées (après les aides financières), jusqu’à 10 000 € par personne et par an.
Les personnes versant une pension au titre de l’obligation alimentaire, pour participer au financement de l’accueil de leur proche en UVP, peuvent la mentionner dans leur déclaration d’impôts.
La réduction d’impôt est accordée sur les sommes correspondant aux besoins réels du bénéficiaire et aux ressources de l’obligé alimentaire.
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Une personne âgée en uvp peut elle en être exclue si elle est admise en temporaire avec renouvellement.
Bonjour
Je vous remercie pour votre commentaire.
Vous pouvez nous contacter au 01 86 65 82 00 afin d en discuter.
Bonne fin de journée.
Amandine